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lundi 7 octobre 2013

Portez-vous le Capelio?







Audrey porte le modèle passe-partout
Crédit photo : Karine Lévesque /Sens Image


J’ai toujours été une amateur de chapeaux et d’accessoires pour les cheveux. Bien que le port de cheveux courts limitent mes options, je me réjouis d’avoir découvert les magnifiques fascinators et accessoires capillaires confectionnés au Québec par la créatrice Audrey Latulippe. Croyez-moi, vous n’attendrez pas à votre mariage pour adopter le Capelio!


Cette jeune femme voit grand et n’a pas froid aux yeux! Elle entrevois aisément un avenir où le Capelio se porte à tous les jours. Terminé l’attente d’une grande occasion! Il va sans dire que l’Angleterre et l’Australie ont pris de l’avance, mais il n’est jamais trop tard pour rectifier le tir.


C’est d’ailleurs après son passage de 8 mois en Australie que cette dernière s’est découvert un goût marqué pour les fascinators. Dès son retour, elle décida d’en créer une première version à porter au mariage d’une amie chère. Les remarques de ses pairs ont été si positives, qu’Audrey décida de faire ses propres recherches et d’effectuer une étude de marché. Ces années d’études en communications à l’Université Laval lui ont certes été fort utiles.


Tiré de son site web, voici quelques informations au sujet de l’histoire de ces fameux accessoires capillaires :


Une tradition de plusieurs siècles

Ignorés pendant de nombreuses années, les accessoires capillaires font un retour auprès des fashionistas européennes et canadiennes depuis le mariage de Kate Middleton au Prince William et leur visite subséquente au Canada. L’histoire des fascinators (en anglais) remonte au 18e siècle, alors que les dames britanniques paraient leurs coiffures d’ornements en rubans, plumes, bijoux et autres. Du côté français, les femmes utilisaient une grande variété de matériaux, de la dentelle aux fruits, pour créer des décorations de grandes tailles : tout était permis, et le but était d’attirer le plus d’attention et de regards jaloux possibles. (Comment elles faisaient pour passer une soirée entière avec ces constructions sur la tête est un mystère.)

Bien que les temps économiques difficiles qui ont suivi on mis un frein à ces démonstrations fastueuses, la tradition d’embellir sa chevelure avec différents types d’ornements est restée au fil des générations. De nos jours, certaines occasions commandent le port du chapeau ou, au moins, d’un fascinator de grande taille, comme la Melbourne Cup en Australie.


Particularité québécoise

Plus près de nous, les Québécoises se paraient autrefois de chapeaux pratiquement dès qu’elles devaient mettre le pied hors de la maison. Toutefois, elles ont arrêté de le faire dans les années 40 et 50, le chapeau étant vu alors comme un symbole d’oppression religieuse. Ce n’est que tout récemment, après des décennies d’absences, que les chapeaux et accessoires sont revenus à la mode.


Qui est-elle?

Audrey a toujours su reconnaître son âme entrepreneurial. À l’âge de 15 ans, elle a fait partie des jeunes entrepreneurs à son école secondaire. Elle a ensuite remporté le concours de l’idée d’entreprise avec Entrepreneuriat Laval en 2011 et s’est mérité le deuxième prix au niveau local du concours québécois d’entrepreneuriat 2012.

Équipe Sushi à la maison. Crédit photo : MaggieBoucherPhoto


Elle offre une variété de modèles originaux! Que vous cherchiez une pièce unique pour un événement spécial, que vous souhaitiez épater la galerie lors d’une sortie entre amis ou que vous ayez répondu «oui» à la grande question, Audrey peut combler tous vos besoins. D’ailleurs, vous pouvez magasiner et commander directement sur la boutique en ligne 

Pour vous donner un exemple concret, j’ai fait appel à ses talents de créations lors de mon contrat d’habiller l’équipe de Sushi à la maison pour la soirée VIP des Gémeaux. Les filles n’ont pas passé inaperçues, je peux vous le garantir!


Le grand monde de la mode...

Audrey trouve que les acteurs de la mode au Québec pourrait s’entraider davantage. Elle est d’avis que cette industrie est précaire, mais que l’union fait la force! Bien qu’elle comprenne qu’il n’est pas toujours facile de donner de la place a de beaux accessoires, sans enlever l’attention sur les vêtements présentés, elle croit qu’il reste encore un chemin à faire pour alimenter les partenariats. Audrey reste tout de même très optimiste et c’est pourquoi elle s’est jointe à l’Usine mode de Québec, comité chapeauté par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, afin d’être partie prenante de ce mouvement de changements.


Sommes toutes, en plus d’aimer changer de Capelio, Audrey adore porter une robe. Elle en détient de tous les styles : du vintage au plus chic! Elle n’a aucun scrupule à mélanger les styles et opte pour la tenue plus formelle dans le contexte d’affaires. Une chose est certaine... elle n’hésite pas à faire ressortir sa personnalité pétillante en toute occasion.


Avant de terminer notre rencontre, Audrey m’a confié le nom des deux designers qu’elle adore ici au Québec : Annie50 pour son côté rétro qui se marie parfaitement au Capelio et Sonia P. pour son utilisation des textures et ses coupes féminines.


" La mode est une façon de communiquer, d'interagir avec les autres et de créer un impact !" (Audrey Latulippe, 2013)


Suivez la page Facebook/Capelio et restez à l'affut des nouvelles créations de cette jeune entrepreneure.


Au plaisir de lire vos commentaires et d'ici à mon prochain écrit, n'hésitez pas à utiliser votre Flair !




Geneviève Borne porte fièrement un Capelio sur mesure.
Crédit photo : Alexandre Deslauriers 

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